Nos invités
Jean-François SENGA : Agrégé d’économie, originaire de Centre-Afrique.
Jean-François Senga, a un regard éclairé sur le monde contemporain et nous sollicite volontiers à mieux le regarder.
A Albi et Castres, avec l’Université pour tous, il anime un « débat-éco ». Il participe au Cercle Condorcet.
Jean François MIGNARD : est actuellement formateur et auteur en travail social au centre de formation ERASME.CMEA.
Il a été conseillé technique en collectivité territoriale et a codirigé l’Observatoire des nouveaux risques sociaux auprès de la DGAS.
Il participe au Cercle Condorcet, est membre du bureau national de la ligue des droits de de l’Homme.
Si nous pouvons penser que l’économie nous gouverne, nous pouvons nous interroger sur ses fondements. La démonstration économique ne renvoie pas à une règle qui serait incontestable. Les débats entre économistes témoignent de la pluralité des hypothèses sur lesquels reposent les raisonnements économiques. Un économiste peut démontrer scientifiquement à peu près ce qu’il veut le blanc ou le noir, à l’aide de modèles divergents libéraux, socialistes, alter mondialistes. L’économie n’est pas neutre et place ou non la personne en situation de concurrence et ou d’échange. Les besoins en matière d’éducation, d’insertion sociale et professionnelle, , de culture, sont autant de leviers sur lesquels s’appuie le développement économique et social de nos sociétés. C’est pourquoi il nous semble intéressant de décoder ses différents enjeux pour ensuite développer d’autres perspectives. Le projet sarkozyste du « travailler plus pour gagner plus n’est pas neutre. il induit que la priorité de notre vie est uniquement centrée sur le matériel avec des individus fermés sur eux-mêmes hors de tout vécu collectif. Les sujets sont donc amenées à être producteur de leur propre richesse, à s’auto-évaluer, et à être auto-entrepreneur d’eux-même. » Le concept de crise nous inquiète. Le mot “ crise ”, « contient la possibilité de retrouver le sens du progrès, le cours “ normal ” des choses, une fois la perturbation passée. » Le problème est qu’il n’y a pas de logique à l’expansion capitaliste qui parait sans fin avec les ajustements structurels dictés par le FMI.
Comment nous libérer d’un monde subi pour nous diriger vers « des mondes choisis ? » vers d’autres cultures !